• Pides à la viande

    Pides à la viande

    (Click sur les photos pour les voir en grand)

    Ingrédients :

    Pour 2 personnes

    La pâte

    • 250g de farine
    • Sel
    • Sucre
    • Levure de boulanger sèche

    La farce

    • 2 steaks hachés
    • 1 oignon
    • Poivron
    • Ail
    • Concentré de tomate
    • Cannelle
    • Coriandre moulue
    • Fécule (farine ou maïzena)
    • Emmental râpé
    • Sel
    • Poivre

     

    Préparation :

    1 - Préparer la pâte : dans un saladier, mettre la farine, ajouter le sel, la levure (1 càc), verser l'eau au centre en tournant avec une fourchette, tout en allant vers les bords. Ramasser la pâte et la pétrir quelques minutes. Couvrir d'un linge et la laisser lever.

    2 - La sauce : dans une casserole, mettre l'oignon et un morceau de poivron hachés grossièrement avec un peu d'huile, laisser dorer quelques minutes, puis mouiller d'eau.

    Laisser mijoter quelques minutes, puis ajouter les 2 steaks. Avec une fourchette, égrainer la viande pour la mêler aus légumes, ajouter ensuite le concentré de tomate (1 càs), la cannelle et la coriandre (selon le goût). Saler, poivrer généreusement. Quand il reste juste un fond de sauce, ajouter un peu de fécule (1 càc environ), simplement pour lier la sauce. Laisser refroidir.

    3 - Dégazer la pâte, la partager en 2 pâtons. Sur le plan de travail fariné, abaisser finement les 2 pâtons, étaler la sauce sur la moitié des abaisses de pâte, mouiller les bords avec de l'eau, replier la pâte sur la farce, pour former un chausson, souder les bords.

    4 - Mettre de l'huile d'olive dans une poêle (ou un grand plat allant à la flamme) et faire cuire les chaussons des deux côtés, sur la gazinière.

    Servir avec de la salade ou pour accompagner une soupe de légumes.

  • Lorsque j'étais encore dans les brumes de mon nord natal, je rêvais ... Je lisais Pagnol et Giono.

    Mon père avait pour prénom " Marius ". Je regardais tous les films avec Fernandel, Raimu, Orane Demazy, dite Fanny, dans la célèbre trilogie.

    Quand je les avais tous vus, je recommençais.

    Puis, je suis tombée sous le charme d'une vieille maison, parce qu'elle ressemblait à un mas provençal.

    ... mais, apparemment, la maison ne nous aimait pas.

    La suite est une histoire avec de multiples rebondissements.

    Puis, un jour, nous sommes venues à Marseille, mes filles et moi, comme ça, d'un battement d'ailes de papillon.

    Certains diront que je suis tombée " en amour " de la Provence.

    Peut-être que j'avais la Provence cachée, quelque part, au fond de mon cœur.

    J'ai fait mienne cette petite phrase (je ne sais plus si je l'ai inventée ou entendue ailleurs) " Marseille un jour, Marseille toujours ".

    Bien sûr, je n'ai pas oublié d'où je viens, mais notre vie est désormais ici, près de ces collines aux senteurs de garrigue, qui bruissent du chant des cigales, sous un soleil de plomb et qui frémissent sous les assauts du mistral têtu.

    Alors, oui, j'aime la Provence, sans oublier mes racines, moi, la chti marseillaise. Et je marie les recettes de là et d'ailleurs. Pas de jaloux, on aime !

    Aujourd'hui, c'est pour Mounic, surnommée " la frappeuse d'olives ", dont je visite régulièrement le blog, empli de soleil, que même en hiver, vous y entendez le chant des cigales, que je transcris ma modeste recette de pissalat.

    Peut-être n'est-elle pas authentique, mais peut-être que oui ...

    Le pissalat

    Pissaladière traditionnelle, (photo provenant de mon ancien blog), préparée avec le pissalat de cette recette :

    Le pissalat

    Ingrédients :

    200 g d'anchois au sel

    1 càs de thym

    3 feuilles de laurier

    10 grains de poivre noir

    1 clou de girofle

    1 pincée de cannelle

    huile d'olive

     

    La recette :

    1 - Prélever les filets des anchois, les faire dessaler et les poser sur un papier absorbant.

    2 - Piler au mortier, en commençant par les épices et les aromates, jusqu'à ce qu'ils soient en poudre.

    3 - Ajouter les anchois petit-à-petit, ainsi que l'huile d'olive en filet tout en continuant de piler.

    La pâte doit être onctueuse, ni trop sèche, ni trop liquide. Vous pouvez utiliser le hachoir électrique pour une version moins traditionnelle, mais tout aussi efficace et plus rapide. L'essentiel étant d'obtenir notre pissalat parfumé à souhait.

    Voici aussi un extrait, très intéressant :

    Le Pissalat, (peis sala ou peis salat - poissons salés), qu'est-ce que c'est ? 

    C'est un condiment artisanal et familial niçois et antibois. Il a donné son nom à la pissaladière.

    Le vrai Pissalat est préparé

    1°)soit de mai à août à base d'alevins (minuscules bébés gros comme des aiguilles et longs de 2 cm) de sardines au stade de la poutine habillée (apparition des écailles) ramassées en cachette avec la poutine au moment où poutine et poutine habillée se mélangent, juste avant que ne tombe la période d'interdiction de prélèvement de la poutine habillée

    2°)soit, un peu plus tard, après la période d'interdiction de la pêche à la poutine habillée, à base de petite palaye (ou "palaille" ou "palaïa" - appelée aussi "blanchaille" - stade ou la jeune sardine mesure environ 5 cm et est encore blanche).

    Aujourd'hui, la pêche à la poutine habillée étant interdite, un succédané est fabriqué à partir du saumurage d'anchois adultes, mais ce n'est plus du pissalat.

    Triés (en particulier pour enlever les alevins d'anchois qui n'ont rien à faire dans le pissalat, certains les laissent en leur ôtant têtes et intestins qui donneraient eau et amertume) et lavés à l'eau de mer en tamis, pour faire tomber une première partie des écailles qui, sinon, résisteraient  à la cuisson du sel, durant la macération en saumure.

    Ces alevins sont placés en jarres sous couches de sel, grains de poivre, laurier et quelques secrets (genre fenouil et/ou clou de girofle et/ou marjolaine et/ou origan et/ou thym et/ou quatre-épices et proportions de sel et poivre.

    Il y a autant de pissalats que de faiseurs. (On parle de 200 à 250 gr de sel par kg de poisson, on parle de noix de muscade ajoutée au dernier moment avant la mise en pot...).

    Couvert d'un cercle de bois ajusté, sur lequel pèse une pierre, le sang remonte en 3 à 4 jours. Il est jeté et la préparation est alors tournée quotidiennement quelques minutes durant 15 à 18 jours (voire 45), la jarre étant bouchée au torchon pour permettre une aération de la préparation favorable au développement des bactéries. Au bout de ce laps de temps, le Pissalat est alors tamisé (pour retenir les écailles ainsi que les éventuels morceaux d'arêtes qui auraient résistés au sel, les clous de girofle, feuilles de laurier et autres grains de poivre etc.).

    Il est conservé en pots sous une fine couche d'huile d'olive.

    Source : terroirs.denfrance

     

     

    frise pieds lavande


  • Marbré chocolat-vanille et soupe choco-moka

    Ingrédients :

    Pour le gâteau

    • 2 œufs
    • 200g de sucre
    • 100g de beurre fondu
    • 15cl de lait
    • 200g de farine
    • 1 sachet de levure chimique
    • Sucre vanillé
    • 4 càs de fécule de pomme de terre
    • 4 càs de cacao en poudre

    Pour la soupe au chocolat-moka

    • 2 verres de lait (environ)
    • 40cl de crème semi-épaisse
    • 4 càs de café soluble
    • 1 tablette de chocolat noir

     

    Marbré chocolat-vanille et soupe choco-moka

    Préparation :

    Le gâteau

    1 - Battre les œufs entiers, le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse et mousse.

    2 - Verser le beurre, le lait, la farine et la levure. Fouetter de nouveau, le mélange doit être bien homogène.

    3 - Verser la moitié de la préparation dans un saladier.

    4 -  Dans une moitié, verser la fécule et le sucre vanillé. Bien mélanger.

    5 -  Dans l'autre moitié, verser le cacao en poudre. Bien mélanger.

    6 - Garnir un moule à cake de papier sulfurisé, si vous n'utilisez pas un moule en silicone.

    7 -  Verser en alternance du mélange blanc et du mélange cacaoté, en commençant par le mélange blanc et en faisant des zig-zag, dans la longueur du moule.

    8 -  Plonger et remonter dans le mélange, toujours en zig-zag, mais dans la largeur, cette fois, et sans trop insister, pour avoir un joli marbrage.

    9 -  Enfourner et vérifier avec la lame d'un couteau si le gâteau est cuit, surtout au centre. Laisser refroidir avant de couper.

    La soupe

    1 - Faire chauffer le lait avec le café soluble. Ajouter la tablette de chocolat, cassée en morceaux. Laisser fondre le chocolat en remuant au fouet.

    2 - Baisser le feu, ajouter la crème, laisser juste chauffer, tout en remuant au fouet. Ne pas faire bouillir la crème. Conserver au réfrigérateur.

    Marbré chocolat-vanille et soupe choco-moka

    Pour servir :
    Faire tiédir la soupe au chocolat, émulsionnez au mixeur plongeant et accompagner le marbré de la soupe juste chaude.